Les bienfaits de l’iode

L’iode est un composé minéral qui appartient à la famille des oligo-éléments : il doit être apporté en petite quantité à l’organisme dans lequel il assure un rôle essentiel.  

L’iode est présent dans la nature notamment sous forme d’iodure. On le trouve en quantité importante dans les océans, à une concentration d’environ 50 µg/L. À partir de l'eau de mer et via le phytoplancton et les algues, l'iodure est oxydé en iode élémentaire par un processus photochimique impliquant l'ozone atmosphérique. L'iode s'évapore alors dans l'atmosphère et revient avec les précipitations sous forme d'aérosols ou de formes gazeuses, atteignant la surface du sol et des plantes. Il se retrouve ainsi dans la chaine alimentaire.

La présence de l’iode dans les aliments varie suivant des caractéristiques environnementales telles que la pluviométrie, l’éloignement de la mer ou encore la composition des sols.

Le rôle principal de l’iode est de participer à la synthèse des molécules thyroïdiennes – la tri-iodothyronine T3 et la thyroxine T4 - qui contiennent respectivement 3 et 4 atomes d’iode. C’est pour cette raison que l’iode est indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde. C’est en effet par l’intermédiaire des hormones thyroïdiennes que la glande thyroïde régule métabolisme, température corporelle, développement et croissance.  Ces hormones sont notamment indispensables au fonctionnement du foie, des reins, des muscles, du cerveau et du système nerveux central. Elles sont également liées à la santé cardiovasculaire.

L'iode régule ainsi le métabolisme énergétique et joue un rôle fondamental dans le développement cérébral du fœtus et de l'enfant.

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, 35 % de la population mondiale a des apports insuffisants en iode et est donc exposée à un risque de carence. Un déficit en iode provoque une diminution de la sécrétion d’hormones thyroïdiennes et des dysfonctionnements de la thyroïde. Les symptômes qui en découlent sont variés : prise de poids, fatigue, problèmes de mémoire, perte de cheveux, peau sèche, frilosité… Le déficit en iode peut provoquer une hypertrophie de la thyroïde et conduire à l’apparition d’un goitre et à l’hypothyroïdie.

C’est certainement pendant la grossesse et les premières années de vie que le déficit en iode peut avoir les conséquences les plus sévères parfois même irréversibles. Le manque d’iode pendant la grossesse affecte la croissance et les performances cognitives futures de l’enfant. Pour un fœtus en développement, la carence en iode est la cause la plus fréquente de déficience mentale évitable dans le monde. Lorsqu’elle est sévère et chronique, elle peut être à l’origine du crétinisme caractérisé par une déficience intellectuelle sévère et un retard de croissance, entre autres.  C’est pourquoi un apport adéquat en iode est important pour les femmes en âge de procréer et les enfants afin d’assurer le bon développement du cerveau du fœtus et de l’enfant au début de la vie.

Dans la population, les femmes enceintes et celles qui allaitent sont particulièrement à risque de présenter un déficit en iode. Tout comme les végétaliens qui ne consomment pas les principaux aliments contenant de l’iode (produits de la mer, œufs, produits laitiers).  C’est aussi le cas des populations qui vivent dans des régions où les sols ont une faible teneur en iode. Les cultures issues de ces sols ne fournissent pas les quantités suffisantes d’iode.

Enfin, ne pas consommer de sel iodé est un facteur de risque de présenter un déficit en iode. Les personnes suivant un régime pauvre en sel sont particulièrement concernées.

Si des apports trop faibles en iode peuvent causer un dysfonctionnement de la thyroïde, il en va de même si les apports sont trop élevés. Toutefois, nous pouvons souligner que trop d’iode provoquera toujours moins d’effets négatifs sur la santé que pas assez d’iode. Et que les bénéfices obtenus en corrigeant un déficit en iode dépassent les risques d’une supplémentation. Une thyroïde saine a la capacité de s’adapter à de grandes variations d’apports en iode.

Des apports en iode compris entre 600 et 1100 µg /jour sont généralement bien tolérés chez les personnes en bonne santé ayant une thyroïde qui fonctionne normalement. Toutefois, un déficit prolongé en iode peut réduire cette limite de tolérance. Certaines personnes atteintes d'une maladie thyroïdienne auto-immune ou qui ont des antécédents de carence chronique en iode peuvent être sensibles à recevoir un supplément d'iode[9], induisant des conditions de carence en iode comme l'hypothyroïdie et le goitre. Des apports élevés en iode comme au Japon où ils sont estimés à 1 à 3 mg/jour , en raison d’une consommation importante d’algues, sont généralement bien tolérés par la population mais peuvent conduire à des troubles thyroïdiens. Un excès d'iode peut notamment entraîner une production excessive d'hormones thyroïdiennes, à l’origine d’une hyperthyroïdie.

Selon l’ANSES, il est préférable de ne pas dépasser 600 µg/jour d’iode, pour prévenir tout risque de voir apparaitre des effets négatifs sur la santé.

Les algues (varech, nori, kombu et wakame) sont l'une des meilleures sources alimentaires d'iode. On en trouve aussi dans les poissons, les fruits de mer, les œufs et les produits laitiers.

Toutefois, selon l’OMS, la principale stratégie pour prévenir le déficit en iode est l’utilisation du sel iodé. Si celle-ci s’est révélée efficace, elle pourrait être mise à mal par la tendance actuelle qui préconise de réduire la consommation de sel pour diminuer le risque d’hypertension artérielle.

Chez les femmes enceintes, une carence en iode est particulièrement problématique, surtout si elle est sévère. Nous l’avons vu, elle peut être à l’origine d’un retard de développement cérébral du fœtus. Mais ce n’est pas tout : la carence en iode a des conséquences graves sur l’issue de la grossesse. Elle peut en effet provoquer un faible poids à la naissance, une prématurité et accroitre le risque de mortalité périnatale et infantile.

Pendant la grossesse, les apports en iode devraient être surveillés d’autant plus que, chez la femme enceinte, les besoins sont accrus en raison de l’augmentation de la production d'hormones thyroïdiennes, des pertes rénales plus importantes et du transfert de l’iode de la mère au fœtus. Les données scientifiques suggèrent d’ailleurs que les apports en iode sont insuffisants chez les femmes enceintes dans de nombreux pays du monde et nombreuses sont celles qui présentent un déficit en iode, y compris en France.

Les études épidémiologiques sont claires : un déficit en iode chez la mère -même s’il n’est que modéré-a des conséquences sérieuses sur la santé de l’enfant.

Une supplémentation en iode commencée avant la conception et poursuivie pendant la grossesse se révèle particulièrement efficace pour atteindre un statut en iode correct et assurer ainsi le bon développement du fœtus. Corriger une carence sévère en iode est bénéfique : l’introduction du sel iodé dans l’alimentation a d’ailleurs permis d’éliminer le crétinisme qui sévissait particulièrement dans les régions montagneuses. Par contre, l’effet d’une supplémentation en iode pendant la grossesse sur la croissance et le développement de l’enfant dans des populations présentant un déficit léger à modéré est moins clair. Des essais cliniques menés dans des populations présentant des déficits plus sévères en iode conduiraient peut-être à des résultats différents, mais leur réalisation pose des problèmes éthiques (notamment en ne supplémentant en iode qu’une partie des femmes sévèrement carencées).

En luttant contre un déficit en iode, la prise d’un complément alimentaire permet de prévenir les nombreuses conséquences induites par une quantité trop faible de cet oligo-élément dans l’organisme. La prise d’un complément alimentaire s’avère particulièrement utile si votre alimentation ne permet pas de couvrir vos besoins.

Nous vous rappelons qu’avant de prendre un complément alimentaire d’iode, il convient de demander un avis médical notamment parce que l’iode peut interagir avec certains médicaments (anticoagulants, lithium notamment) et qu’un complément alimentaire d’iode peut être déconseillé dans certains cas (dysfonctionnement thyroïdien, cardiopathie, insuffisance rénale…). Les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas prendre un complément d’iode sans avis médical.

La thyroïde exerce son action par l’intermédiaire des hormones thyroïdiennes dont la production nécessite de l’iode. Un complément alimentaire à base d’iode assure le bon fonctionnement de la thyroïde - en contribuant à une production normale d’hormones thyroïdiennes- et prévient les symptômes liés à son dysfonctionnement.

Un déficit en iode peut ralentir votre métabolisme et provoquer une prise de poids. La supplémentation, en rétablissant si besoin votre statut en iode, pourra être une alliée dans votre régime minceur.

Pour permettre des apports satisfaisants en iode, la prise d’un complément alimentaire peut s’avérer utile pour la mère et l’enfant afin d’assurer une croissance normale et un développement neurologique optimal lors de la vie fœtale et pendant la petite enfance. Un avis médical reste toutefois indispensable.

Les hormones thyroïdiennes soutiennent le renouvellement du follicule pileux. Si elles sont produites en trop faible quantité, en raison d’un manque d’iode, le follicule pileux ne peut plus se renouveler correctement, ce qui induit une perte de cheveux. De la même façon, une peau sèche, irritée et rugueuse voire squameuse et enflammée est un signe courant de carence en iode. Corriger ce déficit avec la prise d’un complément alimentaire peut aider à améliorer l’aspect de la peau.

Des apports trop faibles en iode peuvent avoir des conséquences sur les performances cognitives et sur le quotient intellectuel des enfants[21]. D’ailleurs, un essai contrôlé randomisé mené sur 183 enfants a montré qu’une supplémentation en iode, en corrigeant un léger déficit, permettait d’améliorer certains aspects de la cognition[22].

Notre complément alimentaire Iode marin Bio est issu de l’algue Ascophyllum nodosum, également appelée kelp, une algue brune naturellement riche en iode. Les algues que nous utilisons pour notre complément alimentaire sont récoltées au large des îles Hébrides en Ecosse dans un environnement naturel préservé, ce qui garantit un complément alimentaire sûr et efficace.

La récolte sauvage et durable des algues est réalisée en sélectionnant les meilleurs sites et en coupant les algues à l’aide de navires et de techniques spécialisés. Grâce à des technologies exclusives, les algues sont ensuite soigneusement séchées et broyées. Ce procédé de fabrication permet d’obtenir un produit de grande qualité avec des principes actifs préservés.  

Chaque lot d’algues Ascophyllum nodosum est authentifié par son ADN permettant ainsi une traçabilité optimale depuis la récolte jusqu’au produit fini. Des tests sont effectués pour garantir la qualité ainsi que la sécurité de consommation de chaque lot.

L’algue Ascophyllum nodosum constitue un apport naturel en iode qui permet une libération prolongée de l’iode, ce qui n’est pas le cas avec des sources synthétiques qui sont rapidement absorbées et excrétées. Une étude[23] montre en effet que le pic d'excrétion d'iode se produit plus tôt chez les participants ingérant le supplément d’iode synthétique que chez ceux ingérant un supplément d'algues. La quantité d'iode excrétée au cours de la période de 24 h suivant l'ingestion est plus élevée après la prise d'une source synthétique qu'après l'ingestion d'un supplément d'algues.

Une gélule par jour est suffisante pour apporter 150 µg d’iode, une dose qui couvre l’intégralité des apports quotidiens recommandés pour un adulte et qui correspond à la dose journalière maximale d’iode pour les compléments alimentaires.

En plus de l’algue Ascophyllum nodosum, une gélule de notre complément alimentaire contient de la gomme d’acacia.

Sa présence dans le complément alimentaire est indispensable pour garantir un dosage précis de l’algue et donc une teneur contrôlée en iode, elle permet ainsi de compenser les différences qui peuvent survenir d’un lot d’algues à l’autre. La gomme d’acacia est aussi un prébiotique, c’est-à-dire qu’elle constitue une « nourriture » pour les bonnes bactéries présentes dans notre intestin. Elle favorise ainsi leur croissance leur permettant d’assurer leur rôle bénéfique sur la santé.