Chéilite : Causes et symptômes ?

Le terme chéilite décrit un processus inflammatoire localisé sur les lèvres. On l’emploie pour désigner un éventail de troubles qui touchent la surface labiale et peuvent se caractériser par des fissures, des rougeurs ou un dessèchement excessif. Le phénomène se décline sous plusieurs formes, notamment la chéilite actinique, souvent liée à une exposition prolongée aux rayons ultraviolets, ou la chéilite allergique, induite par un contact avec un allergène (par exemple, certains cosmétiques ou des aliments). Il existe aussi la chéilite eczémateuse, qui s’apparente à une dermatite localisée sur les lèvres, ou encore la chéilite atopique, observée chez des personnes ayant une peau à tendance atopique. La chéilite peut ainsi prendre diverses présentations, depuis les simples gerçures jusqu’aux formes plus sévères, comme la chéilite exfoliatrice ou la chéilite psoriasique, associée à un psoriasis préexistant.

Les origines de ce phénomène sont multiples et souvent interdépendantes. Parmi les raisons fréquentes, une hydratation insuffisante de la bouche favorise les fissures et les rugosités. Le léchage récurrent des lèvres, quant à lui, accentue le dessèchement et aggrave les symptômes. Des facteurs environnementaux, comme l’exposition aux rayons solaires (responsable en partie de la chéilite actinique) ou le froid intense, peuvent déclencher ou accentuer l’irritation locale. Certaines substances présentes dans les rouges à lèvres ou baumes parfumés provoquent une chéilite allergique. On cite également la chéilite liée au dentifrice, où un composant du produit d’hygiène buccale irrite la muqueuse labiale. Enfin, des particularités cutanées telles que l’eczéma ou le psoriasis augmentent la sensibilité des lèvres et rendent l’apparition d’une chéilite plus probable.

Cette maladie représente un ensemble de troubles inflammatoires touchant les lèvres. Plusieurs formes existent, chacune ayant des origines et des caractéristiques propres. 

La forme actinique : Elle résulte d’une exposition excessive aux rayons ultraviolets, ce qui fragilise la zone labiale et peut entraîner une sécheresse marquée, des rugosités ou des fissures.

La forme angulaire : Elle concerne principalement les commissures des lèvres. Elle se manifeste par des crevasses et des rougeurs persistantes, parfois liées à une prolifération de micro-organismes (bactéries ou levures). 

La forme allergique (rouge à lèvres, dentifrice...) : Elle survient lorsque les lèvres réagissent à un allergène externe (substance chimique, composant de rouge à lèvres, dentifrice, etc.).

La forme eczémateuse : Elle se traduit souvent par des démangeaisons, des plaques rouges et un effet de desquamation. 

La forme atopique : Elle survient chez certains individus prédisposés. Elle est généralement associée à une peau très sensible ou sujette à l’eczéma atopique.

La forme psoriasique  : Elle survient chez ceux souffrant de psoriasis, maladie inflammatoire chronique de la peau.

La forme exfoliatrice : Elle se caractérise par une desquamation importante de la surface labiale, avec formation de croûtes ou de squames.

De nombreux cas de chéilite surviennent plus fréquemment durant la saison froide. Les basses températures réduisent le taux d’humidité dans l’air et favorisent la perte en eau de la peau. Les lèvres, ne possédant pas de glandes sébacées à la même densité que d’autres zones cutanées, se trouvent davantage exposées à la déshydratation. Le froid peut ainsi fragiliser la barrière naturelle labiale et rendre les lèvres plus sensibles à la moindre agression. Les vents secs d’hiver et les changements brutaux de température (passage d’un environnement chauffé à l’extérieur glacial) contribuent aussi à ce déséquilibre d’hydratation. Les personnes sujettes à la chéilite atopique observent souvent une exacerbation de leurs symptômes lorsque le mercure chute.

Voici quelques idées de solutions naturelles pour protéger vos lèvres :

Voici une proposition de routine quotidienne pour un soulagement durable :

A noter : Évitez de vous lécher les lèvres car cette habitude accentue l’évaporation de l’humidité naturelle et aggrave l’inconfort.

Un avis médical demeure conseillé lorsque les gerçures et rougeurs persistent malgré l’application de produits hydratants. Dans certains cas, un traitement spécifique pourrait s’avérer nécessaire, surtout si la chéilite s’accompagne de suintements prolongés, de saignements ou d’autres signes plus étendus. Les personnes atteintes de chéilite actinique, par exemple, doivent prêter une grande attention à la photoprotection et envisager un suivi dermatologique. Les individus sujets à des allergies répétées surveillent la composition de leurs produits cosmétiques ou dentifrices afin de limiter d’éventuels irritants. En cas de suspicion d’infection bactérienne ou fongique (notamment autour de la bouche dans la chéilite angulaire), un suivi auprès d’un professionnel de santé est recommandé pour clarifier la source de l’irritation.