Quel traitement naturel maison contre les puces ?

Les puces sont de minuscules insectes difficilement visibles, car les plus grosses ne font pas plus de 8-10 millimètres. Elles appartiennent à l’ordre des siphonaptères. Elles se comportent comme des ectoparasites, c’est-à-dire des parasites externes. Elles vivent sur les êtres vivants, notamment les mammifères, qu’elles piquent régulièrement pour se nourrir de leur sang et se reproduire.

Pour notre œil humain, elles ressemblent à de tout petits points noirs ou bruns. Elles ont la particularité de « sauter », ce qui leur permet de passer facilement d’un hôte à un autre. C’est d’ailleurs souvent à cela qu’on les reconnaît. Si vous approchez doucement votre doigt de l’une de ces petites taches et qu’elle se met à sauter, il y a de fortes chances pour que vous soyez face à une puce.

Les puces se propagent très vite dans l’environnement et nos lieux de vie. C’est pourquoi il est important de traiter à la fois leur porteur et la maison en cas d’invasion.

Le vinaigre (blanc ou de cidre) n’est pas censé tuer les puces adultes. Il se contente de les repousser à cause de son odeur désagréable. Il faut donc garder en tête qu’il va simplement inciter les nuisibles à changer de place : il n’est pas miraculeux et ses effets restent modérés. Cela étant, le vinaigre n’en demeure pas moins un excellent allié pour nettoyer et purifier votre maison de fond en comble.

Certains remèdes de grand-mère suggèrent que le bicarbonate de soude pourrait déshydrater les puces, contribuant ainsi à les éradiquer. Si les preuves de l’efficacité de ce « traitement » se font encore désirer, vous pouvez toujours le tester chez vous. Le bicarbonate de soude a beaucoup d’avantages avérés, parmi lesquels celui d’absorber les odeurs de chiens. Lorsqu’il est utilisé en petite quantité dans nos intérieurs, il ne présente pas de risque particulier pour nos compagnons à quatre pattes.

Aussi appelée « kieselguhr » ou « terre d’infusoires », la terre de diatomée est en fait de la diatomite réduite en poudre. Elle a la particularité d’être très poreuse, ce qui lui vaut d’intéressantes propriétés absorbantes pour le ménage et l’entretien de la maison. On l’utilise traditionnellement pour lutter contre les invasions de punaises de lit, de blattes, de cafards, de termites ou encore de poux. Tout comme le bicarbonate de soude, elle fonctionnerait par dessiccation sur les insectes et les parasites.

L’huile de Neem entre dans la fabrication de nombreux insectifuges et antiparasitaires destinés aux animaux de compagnie. Elle contient un principe actif très puissant : l’azadirachtine, qui gênerait le bon développement des larves. Elle leur est également toxique par ingestion. Elle a fait ses preuves sur plusieurs espèces de puces qui s’installent sur les chats, les chiens et même les êtres humains.

Certaines plantes agissent comme des répulsifs naturels face aux puces ou à d’autres insectes et parasites. C’est le cas de la Lavande officinale, qui contient du linalol et de l’acétyte de linalyle, des molécules reconnues pour leurs effets parasiticides. Elle est intéressante à utiliser en synergie avec le Géranium, plébiscité en diffusion atmosphérique pour éloigner les insectes et les moustiques.