Puces, tiques : ces répulsifs naturels qui protègent vos animaux au printemps

Avec l’arrivée des beaux jours, les promenades en extérieur se multiplient et les températures plus clémentes réveillent aussi… les parasites. Puces, tiques et autres indésirables deviennent alors un vrai fléau pour nos compagnons à quatre pattes. Si les traitements classiques existent, de nombreux maîtres recherchent aujourd’hui des alternatives naturelles, plus douces pour la santé de leurs animaux. Voici comment protéger efficacement chiens et chats, sans produits agressifs.

Par Camille Clément
Mis à jour le 23/04/2025 Temps de lecture : 4 min.

Pourquoi le printemps favorise-t-il l’apparition des parasites ?

Un cycle de reproduction accéléré

Les puces pondent plusieurs dizaines d’œufs par jour, qui tombent dans l’environnement avant d’éclore. Avec la hausse des températures, ce cycle s’accélère. Il suffit d’une promenade dans le jardin ou d’un simple passage sur un tapis infesté pour que l’animal soit à nouveau contaminé, même après un traitement.

Des zones à risque dans les espaces verts

Les tiques se cachent dans les herbes hautes, les forêts ou encore les haies. Lors des balades, elles s’accrochent à la peau de l’animal pour se nourrir de son sang. Leur piqûre n’est pas anodine : certaines tiques sont porteuses de maladies graves comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme.

Les animaux plus vulnérables à cette saison

Au printemps, les défenses immunitaires des animaux peuvent être affaiblies, notamment après l’hiver, ce qui les rend plus sensibles aux agressions extérieures. De plus, les périodes de mue rendent leur peau et leur pelage plus exposés aux morsures.

Les répulsifs naturels sans huiles essentielles qui fonctionnent vraiment

Le vinaigre de cidre, un bouclier acide

Mélangé à de l’eau, le vinaigre de cidre constitue un répulsif naturel contre les puces. Son odeur acide dérange les parasites, tout en étant supportée par la plupart des animaux. Une lotion à base de vinaigre peut être appliquée sur le pelage ou vaporisée sur les textiles (panier, coussin, tapis), pour éloigner les indésirables.

Ce geste simple peut être intégré à la routine hebdomadaire, notamment après chaque sortie en pleine nature. Le vinaigre permet également de restaurer le pH de la peau, ce qui limite les démangeaisons.

La terre de diatomée, une poudre mécanique très efficace

Composée de micro-algues fossilisées, la terre de diatomée est un remède naturel très apprécié contre les puces. Elle agit en asséchant l’exosquelette des insectes, les éliminant mécaniquement sans produit chimique. Saupoudrée directement sur le pelage (en prenant soin d’éviter les yeux et les voies respiratoires), elle forme une barrière naturelle.

Elle peut également être utilisée dans les lieux de couchage ou les tapis, pour interrompre le cycle de vie des parasites. Attention toutefois à choisir une version non calcinée, adaptée à un usage animalier.

La levure de bière, un antiparasitaire de l’intérieur

Riche en vitamines B et en acides aminés, la levure de bière, ajoutée à l’alimentation quotidienne, modifie l’odeur de la peau des animaux. Cette odeur, imperceptible pour l’homme, devient désagréable pour les puces et les tiques, qui s’en éloignent naturellement.

C’est une solution douce qui renforce en parallèle la santé du poil et de la peau, tout en boostant le système immunitaire. Elle peut être donnée en cure dès les premières semaines du printemps, en prévention.

Renforcer la prévention au quotidien avec des gestes simples

Un brossage régulier du pelage

En période de risque, brosser régulièrement son animal permet de détecter rapidement la présence de parasites, d’éliminer les œufs et de vérifier l’état de la peau. Cela facilite aussi la pénétration des soins naturels et renforce le lien entre l’animal et son maître.

Le brossage est particulièrement utile après une balade en forêt ou dans les hautes herbes. Il faut porter une attention particulière aux zones sensibles comme les oreilles, le cou, le ventre ou les aisselles, où les tiques aiment se fixer.

L’entretien rigoureux de l’environnement

Un animal peut être traité, mais continuer à être infesté si son environnement est contaminé. Nettoyer régulièrement les lieux de couchage, aspirer les tapis, laver les coussins à haute température… tous ces gestes contribuent à rompre le cycle de reproduction des parasites. On peut compléter ces mesures par l’utilisation de vinaigre blanc dans l’eau de nettoyage pour un effet désinfectant et répulsif.

L’inspection après chaque sortie

Un contrôle rapide après chaque promenade permet de repérer une tique avant qu’elle ne s’accroche durablement. Plus elle est retirée tôt, moins elle a de risques de transmettre une maladie. Utiliser un tire-tique est recommandé pour éviter de laisser la tête sous la peau. Ce réflexe, même s’il semble contraignant, devient une habitude qui peut éviter bien des désagréments.

Zoom sur notre rédactrice : Camille Clement

Camille s’est spécialisée en rédaction de contenus sur les thématiques de la beauté, la santé et le bien-être au naturel. Passionnée par ces sujets, elle rédige pour de grands médias des articles pour aider chacun à prendre soin de lui de manière naturelle et holistique.