Alimentation : quels sont les aliments à éviter en cas de diverticulite ?
En cas de diverticulite avérée (phase inflammatoire), il est recommandé d’adopter une alimentation pauvre en fibres, voire liquide selon les cas, afin de laisser le côlon au repos. Les fibres, bien qu’essentielles en prévention, peuvent dans cette phase irriter la paroi intestinale déjà enflammée. Il convient alors d’éviter les fruits et légumes crus, les légumineuses, les céréales complètes, les oléagineux et toutes les graines. Les aliments contenant des particules dures ou irritantes comme le maïs soufflé, les graines de courgette, les graines de tomate et de concombre, les grains présents dans le pain de blé concassé, les fraises, les framboises et les myrtilles doivent également être temporairement écartés.
Une fois l’inflammation maîtrisée et sous avis médical, on peut progressivement réintroduire les fibres pour prévenir les récidives. En prévention de la diverticulose, une alimentation riche en fibres est en effet recommandée pour favoriser un bon transit, réduire la pression intestinale et limiter la formation de nouveaux diverticules. On mise alors sur les légumes, les fruits, les céréales complètes et les oléagineux. Concernant les aliments à graines, autrefois suspectés de favoriser les crises, les dernières études tendent à montrer qu’ils ne posent pas de problème chez la plupart des patients, sauf en cas d’intolérance personnelle (par exemple : les noix, les graines de carvi, les graines de citrouille, les graines de tournesol, les graines de pavot, les graines de sésame). Il est donc préférable d’en discuter avec son professionnel de santé pour adapter son alimentation au cas par cas.