Si la présence du candida albicans dans le vagin est totalement bénigne, elle est tout de même le témoin d’une immunité en berne. Et a fortiori si ce champignon s’exprime de manière périodique. Les rapports sexuels, le port de pantalon trop serré, les excès de produits laitiers ou de sucre, les périodes de fin de cycles, de fatigue et de bouleversement émotionnel, les sorties en piscine ou bien la fin de l’été après les baignades estivales… : voilà autant d’occasions favorables pour déclencher démangeaisons, irritations, brûlures voire coupures au niveau des lèvres, associées à des pertes blanches épaisses ressemblant à du lait caillé. Ces symptômes nécessitent une consultation pour s’assurer de la nature du germe à l’origine de l’infection gynécologique. Car malheureusement, bien d’autres microbes peuvent aussi déstabiliser l’immunité féminine et nécessiter un autre traitement que les soins anti fongiques.
L’approche aromatique, qui est avant tout naturopathique, suggère, surtout dans le cas d’infections à répétition, des soins locaux associés à une purification de la flore intestinale. La zone gynécologique est en effet en contact rapproché avec les intestins. Il a été vérifié que le candida albicans qui loge dans la lumière intestinale, profite de certaines opportunités pro-inflammatoires, comme les congestions du bas ventre, annonciatrices de règles, les irritations intestinales ou encore les échauffements des muqueuses suite aux rapports sexuels, pour migrer vers des zones de proximité comme le vagin. A cet endroit, il semble trouver les conditions favorables pour s’y installer, les muqueuses deviennent inflammatoires périodiquement, l’équilibre microbiotique est perturbé et donc l’immunité locale aussi.
Se débarrasser du champignon est donc important, car il ouvre la porte à d’autres infections gynécologiques bien plus préoccupantes comme les infections à papillomavirus, à chlamydia ou à gardenella.
Purifier et régénérer ses intestins avec les huiles essentielles est donc absolument nécessaire pour espérer venir à bout de cette baisse immunitaire gynécologique. Le protocole proposé plus bas associe des conseils loco-régionaux à la prise de gélules à faire soi-même à la maison. Les gélules vides, disponibles en pharmacie, doivent être achetées de taille 0 (zéro), la taille standard pour l’adulte. La gélatine peut être d’origine végétale ou animale, sachant toutefois que cette dernière est plus résistante aux actifs aromatiques que celle d’origine végétale, d’où la possibilité de préparer ainsi ses gélules à l’avance si besoin.
Encapsuler les huiles essentielles est absolument nécessaire pour retarder leur assimilation et les inviter à descendre jusqu’aux intestins, pour les mettre en contact avec les bactéries intestinales et le champignon qui contamine les lieux.
Le protocole doit être impérativement associé à des mesures d’hygiène alimentaire favorables, comme la suppression des produits laitiers et des aliments à index glycémique rapide (pain blanc, pates et riz blanc, gâteaux, miel, viennoiseries, confitures, et diminuer aussi les fruits sources de fructose dont raffole le candida albicans).
Sa durée doit être d’au minimum deux mois puis, ensuite, ces gélules peuvent être prises ponctuellement en prévention sur quelques jours, en réponse à des excès alimentaire ou à une fatigue.