La médecine traditionnelle est bien démunie en matière de médicaments antiviraux et de soutien immunitaire. Le traitement d’une infection virale (grippe, gastro, catarrhe…) reste symptomatique et consiste à juguler la température, à soulager les douleurs et les courbatures diffuses. Ce constat d’échec ouvre la voie aux huiles essentielles. Certaines ont la capacité d’éliminer les virus en quelques heures, voire même d’être utilisées en prévention. Elles sont surtout une source de vitalité précieuse pendant la lutte antiinfectieuse.
L’essence, au sein de végétal lui même, a des fonctions bien particulières qu’il est bon de rappeler car elles résonnent très fort avec ce registre immunitaire et infectieux. La plante est immobile et doit cependant faire face à de multiples agressions en élaborant un système de défense chimique très spécifique à l’environnement dans lequel elle se trouve. A l’image de l’être humain, qui va tout au long de sa vie lutter et fabriquer des cellules de défense (anticorps, polynucléaires…), la plante aromatique sécrète elle aussi tout un panel de molécules en réponse à ses agresseurs (sécheresse, froid et glace, vent, parasites, insectes ou animaux prédateurs…). Les feuilles, les fleurs, le bois, les racines et même les fruits peuvent être dotés de la capacité à synthétiser des molécules virulentes et toxiques pour maintenir leur survie. Molécules à orientation vitale pour booster la plante, ou encore répulsives et neurotoxiques contre le prédateur, les actifs aromatiques une fois extraits restituent au corps humain des propriétés eubiotiques (en faveur de la vie). Ils relèvent les forces d’autoguérison et l’immunité pour soutenir l’organisme qui lutte pour se maintenir en vie. Ces extractions aromatiques peuvent être particulièrement efficaces sur des bactéries (Pseudomonas, staphylocoque…) ou plus orientées vers les virus, les champignons ou les parasites. Des tests in vitro, même s’ils ne restituent pas les conditions identiques du milieu naturel, montrent ces propriétés de manière objective. Les antibiotiques (littéralement qui veut dire « contre la vie »), révolution du 20-ème siècle, sont parfois détrônés par ces essences aromatiques qui ne présentent jusqu’à maintenant aucune résistance et qui concourent d’une manière respectueuse et globale à la guérison. On comprend mieux pourquoi un traitement aux huiles essentielles, notamment à visée immunitaire et protectrice des maux de l’hiver, redonne le tonus, et que l’on se sent beaucoup plus en forme après l’infection qu’avant.