Manger équilibré après les fêtes

Il s’agit de proposer à l’organisme tous les nutriments nécessaires sans privilégier excessivement un type d’aliment. Concrètement, un repas équilibré combine des protéines (viandes, légumineuses, poisson), des fibres (légumes, fruits), des glucides complexes (céréales complètes, pommes de terre), des vitamines et des minéraux, tout en limitant l’excès de matières grasses superflues. L’équilibre alimentaire tient compte des produits de saison, de leur mode de préparation et de leur fraîcheur. Pour mieux s’y repérer, on peut utiliser des outils comme le Nutri-score, qui aident à évaluer la qualité nutritionnelle, la teneur en sel, en sucre, et le type de lipides présents. Cette approche permet d’ajuster ses choix et d’opter pour une composition de repas plus saine.

Après une période festive marquée par des excès, le corps peut manifester une certaine lourdeur et une difficulté à réguler son métabolisme. Retrouver une alimentation équilibrée permet de contribuer à une bonne santé et de limiter les risques de prise de poids sur le long terme. En optant pour des repas équilibrés, on soutient le fonctionnement du système immunitaire et l’on favorise un meilleur équilibre interne.

Les aliments riches en nutriments essentiels, judicieusement sélectionnés, offrent un soutien au cerveau, aux organes digestifs, et préviennent ainsi l’apparition de certains inconforts. Ce faisant, on préserve également la vitalité générale, car une alimentation cohérente, couplée à une activité physique régulière, soutient le bien-être global.

Manger équilibré et varié après les fêtes, c’est réapprendre à composer son assiette, à choisir des aliments de qualité, à ajuster les portions de féculents, à porter une attention particulière aux sources de protéines (viandes, légumineuses, poisson), et à réduire, quand cela semble nécessaire, certains excès comme les boissons sucrées, les biscuits apéritifs ou la charcuterie trop grasse.

Pour rétablir l’équilibre alimentaire suite à une période plus permissive, la mise en place d’habitudes stables s’impose. La première étape consiste à réduire certains aliments trop riches, comme la charcuterie, les plats ultra-transformés et les sodas, afin de limiter les apports en calories inutiles. Il s’agit ensuite d’introduire davantage de légumes, de fruits frais, de légumineuses, ainsi que des céréales complètes qui améliorent la qualité nutritionnelle globale de l’assiette.

Les oméga-6, présents dans des huiles végétales, permettent d’équilibrer le profil lipidique, tandis que la diversité des aliments assure une couverture optimale des besoins micronutritionnels. L’eau à volonté reste un pilier fondamental, car une hydratation régulière favorise l’évacuation des déchets, le bon fonctionnement rénal et limite la sensation de faim.

Concernant les viandes, elles doivent être consommées avec modération, en les associant à des légumes de saison, en ajustant la portion de féculents et en contrôlant les matières grasses employées lors de la cuisson.

A noter : Par ailleurs, les perturbateurs endocriniens, présents dans certains produits industriels, sont évitables si l’on privilégie les préparations maison ou les produits simples dont la liste des ingrédients est courte.

L’adoption d’une alimentation équilibrée doit se faire avec discernement. Il ne s’agit pas de bouleverser toutes ses habitudes du jour au lendemain, mais plutôt de procéder par étapes, en tenant compte du contexte individuel, de l’âge, de l’état de santé, et des besoins spécifiques. Une personne âgée, par exemple, aura des nécessités différentes de celles d’un jeune adulte, notamment en termes de densité nutritionnelle et de facilité de mastication.