L’alimentation occidentale ne couvre généralement pas les besoins en oméga-3 pour plusieurs raisons. Les viandes, les œufs, les produits laitiers qui jouent un rôle dans nos apports proviennent souvent d’animaux nourris avec des céréales pauvres en oméga-3. Toutefois, aujourd’hui, certains éleveurs intègrent des plantes plus riches en oméga-3 (graines de lin, luzerne, colza…) dans l’alimentation animale.
Par ailleurs, la consommation de poisson reste insuffisante, malgré des recommandations de l’Anses d’en manger deux fois par semaine en associant un poisson gras riche en acides gras oméga 3 et un poisson maigre.
De plus, un autre élément à considérer est l’apport excessif d’oméga-6 par notre alimentation. En effet, cette autre catégorie d’acides gras polyinsaturés, essentiels pour l’organisme eux aussi, peut entraver la bonne utilisation des oméga 3. Il doit y avoir un équilibre dans la proportion des oméga-3 et des oméga-6. Ainsi, en France, nous consommons deux à trois fois trop d’oméga-6.