Le relâchement des cuisses peut résulter de plusieurs facteurs, souvent combinés.
La sédentarité : Un manque d’activité physique entraîne une diminution progressive de la masse musculaire, en particulier au niveau des quadriceps, ischio-jambiers et adducteurs. Ces muscles, peu sollicités, perdent en tonicité, ce qui se répercute visiblement sur la tenue et la fermeté des cuisses.
Une mauvaise circulation sanguine et lymphatique : Une circulation altérée favorise la rétention d’eau, la stagnation destoxines et des déchets métaboliques et une mauvaise oxygénation des tissus. Cela peut entraîner un gonflement diffus, une sensation de jambes lourdes, l’installation de cellulite et un relâchement progressif de la peau.
Les fluctuations hormonales : La puberté, la grossesse, la ménopause ou certains déséquilibres endocriniens modifient la répartition des graisses et altèrent la qualité de la peau. Ces périodes favorisent également une perte d’élasticité des tissus, souvent localisée sur les hanches, les cuisses et les fessiers.
Les variations rapides de poids : Une prise ou une perte de poids importante sur une courte période soumet la peau à un étirement brutal. Si l’élasticité cutanée est déjà fragilisée, elle peut ne pas parvenir à retrouver sa tension initiale. Ce phénomène est d’autant plus marqué si la masse musculaire sous-jacente diminue également, ce qui accentue le relâchement des tissus et la perte de fermeté durablement.
Le manque d’hydratation : Une peau insuffisamment hydratée (en surface comme en profondeur) perd sa souplesse, devient plus vulnérable aux tensions mécaniques et se relâche plus facilement avec le temps.
Une alimentation déséquilibrée ou carencée : Une consommation excessive de sucres rapides, de graisses saturées et de sel peut favoriser l’inflammation, la rétention d’eau et le stockage des graisses. Par ailleurs, une carence en protéines, en vitamine C, en acides gras essentiels ou en Silicium limitent la régénération des tissus et affaiblissent la structure cutanée.
Le vieillissement des tissus : Avec l’âge, la production de collagène, d’élastine et d’acide hyaluronique diminue. Ce ralentissement naturel affaiblit le tissu conjonctif, rendant la peau plus fine, moins élastique, donc plus sujette au relâchement.
Le stress et la fatigue chroniques : Ces facteurs altèrent les fonctions métaboliques, immunitaires, hormonales et circulatoires ! Ils perturbent la régulation des tissus conjonctifs, augmentent l’inflammation de bas grade et favorisent le vieillissement prématuré de la peau. À long terme, ils peuvent accélérer le relâchement tissulaire et freiner la capacité de la peau à se régénérer.