Le stress oxydatif est un phénomène qui a des répercussions sur notre santé, notre bien-être et notre beauté. Il peut se cacher derrière des rides précoces, des cancers, des maladies inflammatoires chroniques ou neurodégénératives, comme Alzheimer. Or, ce stress oxydant est largement favorisé par nos modes de vie contemporains. C’est pourquoi il est essentiel de bien cerner ses effets et son fonctionnement pour mieux le prévenir et le combattre. Au quotidien, essayez d’adopter un mode de vie aussi sain que possible, en vous faisant plaisir avec des fruits et des légumes frais riches en vitamines. Votre objectif : faire le plein d’antioxydants « in » et « out » pour limiter la casse.
Définition du stress oxydatif
Le stress oxydatif (ou « stress oxydant ») est le nom donné à une agression des cellules par des substances appelées « radicaux libres ». Ce phénomène provient d’un déséquilibre entre l’exposition du corps auxdits radicaux libres et la quantité d’antioxydants (leurs « antidotes ») mobilisables par l’organisme pour les neutraliser. Cela vous semble confus ? Voyons la chose d’un peu plus près !
De l’oxygène à l’oxydation
Il faut comprendre qu’à la racine du stress oxydatif, il y a d’abord l’oxydation. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une réaction chimique. Elle repose en grande partie sur l’oxygène qui nous entoure et que nous respirons. Il y a réaction d’oxydation lorsque cet oxygène se combine à une ou plusieurs autres substances pour former des oxydes.
Voici un exemple. Le brunissement de la chair d’une pomme coupée en deux et laissée à l’air libre est le résultat d’une oxydation. C’est le même phénomène qui se produit à l’échelle de vos cellules !
En petite quantité, ces molécules oxydantes (dont les radicaux libres) sont censées avoir divers bienfaits pour l’organisme. Par exemple, il a été démontré que le stress oxydant produit lors d’un exercice sportif réduit le risque de diabète de type 2. Les radicaux libres jouent aussi un rôle primordial dans la réponse immunitaire. C’est quand ils sont trop nombreux que ça se complique…
Les radicaux libres : de quoi s’agit-il ?
Les radicaux libres sont des molécules qui comprennent entre autres les « ERO » (espèces réactives de l’oxygène). Elles sont naturellement produites par la vie cellulaire, notamment lors de la respiration et de la production d’énergie. Leur apparition est donc tout à fait normale.
Le saviez-vous ? Les ERO ne sont pas les seuls radicaux libres, mais sont les plus communs. Il existe aussi des ERA (espèces réactives de l’azote), par exemple.
En revanche, leur excès est délétère et entraîne une cytotoxicité. C’est précisément dans cette situation que l’on parle de stress oxydatif. Cette surabondance génère une réaction en chaîne, car les ERO sont des molécules instables. Elles cherchent donc à se lier à des cellules saines pour acquérir l’équilibre qui leur manque. Ce faisant, elles les déstabilisent à leur tour en altérant leur structure d’origine. Ce phénomène donne naissance à des radicaux libres secondaires. Et ainsi de suite !
Et les antioxydants, dans tout ça ?
Les antioxydants sont un peu les « gentils » de l’histoire. Ils constituent votre système de défense naturel contre l’oxydation et ses effets néfastes. Ils permettent de maintenir l’homéostasie cellulaire (c’est-à-dire le bon équilibre de la cellule) en ralentissant ou en empêchant l’oxydation.
Ce système repose en grande partie sur des enzymes présentes dans votre organisme. Il n’en existe que trois : la superoxyde dismutase (SOD), la glutathion peroxydase (GPx) et la catalase (CAT).
La consommation de certains aliments vous permet également d’apporter des antioxydants à votre corps. Mais ce n’est pas tout ! Elle est aussi source de co-facteurs, c’est-à-dire de substances qui catalysent les réactions avec vos antioxydants primaires. C’est le cas d’oligoéléments tels que le Fer, le Sélénium ou le Zinc. Ils aident les enzymes citées ci-dessus à piéger ou neutraliser les radicaux libres.
Les radicaux libres altèrent tous les composants biologiques de vos cellules. Ils attaquent leurs protéines, leurs lipides, mais aussi l’ADN. Le résultat (ou plutôt le désagrément qui s’ensuit) dépend de la nature des mutations cellulaires. Le stress oxydatif serait ainsi à l’origine de :
Rhumatismes ;
Vieillissement cutané
Hyperperméabilité intestinale
Hypertension
Le stress oxydatif apparaît en réponse à deux situations. Il peut s’agir d’une surproduction de substances oxydées et/ou d’un manque d’antioxydants pour les combattre. Dans ce cas, cette carence est le résultat d’une baisse de leur production interne ou d’une carence dans les apports exogènes.
L’essentiel à retenir, c’est que nos modes de vie et notre environnement jouent un rôle déterminant dans cette réaction. Ils conditionnent l’apparition du stress oxydant, mais aussi notre capacité à le combattre. Or, à l’ère de la modernité, notre organisme s’expose à de nombreux types d’agressions.
Une alimentation déséquilibrée. Un excès de sucres (hyperglycémie), par exemple, peut favoriser la production de radicaux libres. En parallèle, un régime alimentaire carencé en substances antioxydantes naturelles peut affaiblir nos défenses internes.
Les rayons du soleil, notamment les UVA.
La pollution.
Le tabac.
Le stress chronique.
Le sport intense, etc.
J’opte pour une supplémentation antioxydante
Saviez-vous qu’il existe des compléments alimentaires pour réduire le stress oxydatif ? Bien sûr, ils ne se substituent pas à une alimentation variée et équilibrée. Ils sont là pour donner un coup de pouce ponctuel à votre organisme. N’hésitez pas à vous offrir une petite « cure » dès que vous êtes particulièrement exposée à des facteurs de stress. Il peut s’agir d’un coup de bourre au bureau, de vacances au soleil, d’un séjour dans une grande ville ou encore d’un changement de régime.
Comment en profiter ? Tournez-vous vers des compléments alimentaires ou vers des superaliments à intégrer à vos recettes (smoothies, yaourts, boissons protéinées, etc.).
Réputé de longue date en médecine ayurvédique, le Curcuma est une épice qui possède de remarquables propriétés antioxydantes. C’est grâce, entre autres, à sa forte concentration en curcumine et curcuminoïdes. Il est donc amplement plébiscité dans le cadre d’une alimentation anti-inflammatoire. Il est facile et agréable à consommer, en condiment sur vos plats ou bien en lait d’or (une boisson à base d’épices et de lait de coco). Notre Curcuma est 100 % pur et biologique.
L’Astaxanthine est l’une des substances naturelles les plus antioxydantes connues à ce jour. Elle est extraite d’algues unicellulaires appelées Haematococcus pluvialis. Ce complément alimentaire est conseillé pour protéger la peau des effets du stress oxydant après une exposition au soleil et pour lutter contre son vieillissement prématuré. Nos gélules d’Astaxanthine sont véganes et certifiées biologiques (FR-BIO-01). Dosage recommandé : 1 capsule par jour.
Déconseillé aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes.
Découvrez nos gélules d’Astaxanthine BIO (complément alimentaire)L'Ahswagandha est avant tout une plante adaptogène puissante c'est-à-dire qu'elle permet d'améliorer la résistance de l'organisme et ses capacités cognitives et d'apporter un soutien intéressant face au stress, au vieillissement et aux épreuves de la vie. C'est le complément alimentaire par excellence pour résister au stress, et en particulier au stress chronique, sans aucun effet hypnotique. Traditionnellement utilisé pour aider à la peau à se réparer, ses composants antioxydants lui confèrent également des propriétés anti-âge.
J’applique des soins enrichis en actifs antioxydants
Peau et stress oxydatif cellulaire font mauvaise ménage. C’est même l’une des principales causes du vieillissement cutané prématuré. C’est pourquoi une grande partie de la cosmétique anti-âge repose sur l’apport « out » de principes actifs aux propriétés antioxydantes. Parmi eux, on trouve notamment les vitamines A, C et E ou les actifs dicarboxyliques comme le succinique. Plusieurs extraits végétaux rentrent également dans cette catégorie. C’est le cas des polyphénols du thé vert, du resvératrol de raisin, du lycopène de tomate, de l’huile essentielle de Thym ou de la Rose de Damas. Bref, la liste est assez longue, pour notre plus grand bonheur !
Comment en profiter ? Vous pouvez intégrer certains de ces ingrédients dans vos recettes de cosmétiques DIY ou les retrouver dans nos soins prêts à l’emploi.
Ce sérum combine deux actifs antioxydants 100 % d’origine naturelle : la Vitamine C (présente sous une forme puissante et stabilisée) et l’Astaxanthine (une micro-algue). Sa formule concentrée apporte une protection antioxydante globale. Elle contribue ainsi à protéger la peau des dommages induits par l’exposition au soleil, au stress ou encore au tabac. Idéale en cas de teint terne, de taches brunes ou encore de relâchement cutané, elle aide à conserver une peau à l’aspect jeune et éclatant.
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Hélène Betoux est une journaliste beauté française spécialisée dans les médias du Web. Elle rédige quotidiennement des astuces, des conseils et des guides pour aider les consommatrices à bien choisir leurs produits de beauté. Proche de la cosmétique naturelle, biologique et "clean", elle a toujours un œil sur les tendances et les innovations du secteur, qu'elle aime analyser et partager.
Comment éviter le stress oxydatif ?
La meilleure façon de limiter les dommages induits par le stress oxydant est d’adopter un mode de vie sain. Les causes du stress oxydatif sont nombreuses, mais certaines d’entre elles sont évitables – ou au moins limitables. Si vous avez l’habitude de boire ou fumer, par exemple, essayez de réduire votre consommation. D’ailleurs, sachez que les huiles essentielles peuvent vous y aider.
Si vous souhaitez savoir où vous en êtes, n’hésitez pas à faire un bilan de stress oxydatif. Ce dernier se résume à une prise de sang qui permettra d’évaluer votre ratio entre substances oxydées et antioxydants. L’objectif est de vous donner un aperçu de ce qu’il se passe à l’intérieur de votre corps pour vous guider vers votre mieux-être. Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant.
Bon à savoir. Notre capacité d’adaptation antioxydante varie d’un individu à un autre. Le niveau de perturbations métaboliques dépend aussi de facteurs tels que votre patrimoine génétique et votre situation pathologique.